Mercato: pas de dernière folie à Sclessin
Le club a vécu une fin de mercato particulièrement calme.
- Publié le 31-08-2018 à 22h54
- Mis à jour le 03-09-2018 à 12h46
Le club a vécu une fin de mercato particulièrement calme.
Pour une fois, la direction a pu profiter tranquillement de la dernière soirée du mois d’août. Les téléphones n’ont pas chauffé jusqu’à 23 h 59 pour que tous les documents soient signés avant la fermeture du mercato estival. Hier soir, seuls les dossiers de quelques joueurs excédentaires ont retenu l’attention, mais Milos Kosanovic, courtisé par les Israéliens de Beer Sheva, a prolongé son séjour en bord de Meuse d’au moins quatre mois (il est d’ailleurs dans la sélection pour le match à Eupen), tandis que Valeriy Luchkevych devra prendre son mal en patience. Ryan Mmaee, lui, a été prêté à Aarhus (Danemark) dans la dernière heure du mercato...
Cette tranquillité n’est pas le fruit du hasard. Pour une fois, les décideurs liégeois ont décidé d’être actifs dès le début de l’été, avec des arrivées qui ont comblé des positions en manque de concurrence. "J’ai l’impression que tout est calme", souriait d’ailleurs Michel Preud’homme en début d’après-midi. "Nous étions ouverts à certaines possibilités mais je ne suis pas mécontent que cela ne bouge pas. Nous voulions que tout aille assez vite car la base était déjà de très bonne qualité, ce qui a permis d’inculquer plus rapidement notre méthode de travail et notre manière de jouer."
Plusieurs cadres ont été particulièrement courtisés pendant ce mercato. Razvan Marin et Gojko Cimirot, notamment, mais c’est bien Renaud Emond qui aurait pu partir. L’attaquant est suivi depuis de très longs mois par Rennes mais l’offre des Bretons a été jugée insuffisante. "Un club français a offert un million et demi d’euros pour l’attaquant du vice-champion et du vainqueur de la Coupe et, dans le même temps, une autre formation hexagonale (Reims) a donné trois millions et demi d’euros pour le back droit (Thomas Foket) d’une équipe qui n’a pas eu les mêmes résultats (La Gantoise) . Nous ne pouvions pas négocier à ce niveau. Renaud est un grand professionnel et il a bien compris la situation."
C’est une aussi une nouvelle façon de fonctionner en bord de Meuse, où certains joueurs importants ont parfois pu partir pour des sommes dérisoires. "Quand on signe au Standard, il faut accepter les conditions et le club doit se faire respecter", continue le coach principautaire. "Nous sommes un club en reconstruction et la répartition des clubs belges en Europa League le démontre bien : nous étions dans le pot 3, Anderlecht dans le pot 1 et Genk dans le pot 2 Nous devons essayer d’aller régulièrement en Europe pour, un jour, devenir têtes de série ou figurer dans le deuxième pot."